Titrée, datée et signée en bas à droite: Silex sept. 32 F.L                                          

Quelle aventure ce fut pour Fernand Léger de découvrir les silex qui l’entouraient à la campagne.

Après le « Ballet mécanique » et la célébration des gestes robotisés des constructeurs, Léger découvre les objets naturels offerts à sa vue à la campagne, où souvent il habite.

Des feuilles, des branches, des silex captivent son attention.  Nommément, ces derniers retrouvant une verticalité lyrique qui suggérait sans équivoque les mouvements improvisés, savants ou décontractés, explorés par la danse. 

Méticuleusement répertoriés, ces objets dessinés au début des années 30 ont su humaniser le regard de l’artiste en l’aiguillonnant sur une autre voie que la célébration de la machine qui faisait son succès.
Ce pont créatif important souligne les différents entre théories et pratique d’un dénuement tourné vers l’observation de la vie naturelle, voisine de nos veinures, prostrations et mouvements qui témoignent en montrant l’abondance d’une vie à l’infini.